Entre nature et lumière : mes sources d’inspiration

Photographe inspirée par le vivant – Mon travail est profondément ancré dans ce qui m’entoure : la nature, la lumière, les matières simples. Je vis à la campagne, dans un environnement calme, brut, authentique. C’est là que je puise mon regard. Voici quelques-unes des choses qui nourrissent mon œil de photographe, au quotidien, même en dehors des séances.

La lumière du matin

C’est souvent elle qui m’émeut le plus : la lumière basse, douce, dorée, parfois encore filtrée par la brume. Elle change tout. Elle rend chaque chose plus silencieuse, plus fragile, plus précieuse.
Je m’arrête souvent pour la regarder le matin sur le trajet de l’école. C’est cette lumière-là que je cherche à capter en séance, sans jamais la forcer.

Les saisons

Vivre au rythme des saisons m’a appris à regarder autrement.
Au printemps, la lumière revient et les couleurs sont encore tendres.
En été, les champs sont dorés, les herbes hautes, le soleil plus tranchant.
En automne, tout devient plus chaud, plus dense.
En hiver, la lumière est rare, mais plus précieuse.

Chaque saison offre un nouveau cadre, une nouvelle émotion à photographier.

Les matières simples

J’ai toujours été attirée par les matières brutes et naturelles :
Le lin froissé d’un vêtement, le grain d’un papier recyclé, la rugosité d’un mur ancien, le bois patiné d’une vieille chaise.
Ces éléments racontent quelque chose sans avoir besoin de mots. Ils donnent du relief à l’image, un ancrage.
C’est aussi pour cela que j’ai fait le choix d’une papeterie artisanale, en lien avec ce goût de la matière.

La lenteur

La nature ne va pas vite. Elle suit un rythme propre, lent, répétitif et rassurant.
Cela m’inspire dans ma manière de photographier : je prends le temps. Je ne brusque pas les choses. Je laisse venir les gestes, les expressions, les instants.
C’est une manière d’être présente, vraiment.

L’imperfection

Une herbe trop haute, un chien dans le champ, un vent qui soulève les cheveux… rien n’est jamais totalement maîtrisé dehors. Et c’est tant mieux.
J’aime les images où quelque chose échappe. Cela les rend vraies, vivantes. C’est dans l’imperfection que se trouve la beauté du réel.